Le Projet
La Scène de recherche est une salle de spectacles modulable de 160 places sur le plateau de Saclay, au cœur de l'ENS Paris-Saclay.
Elle propose une programmation culturelle pointue explorant des thématiques sociales et scientifiques : écologie, intelligence artificielle, genre, nouvelles technologie, biologie...
Elle permet aux artistes d'échanger et de travailler avec des chercheurs pour nourrir leurs travaux respectifs et ouvrir de nouvelles perspectives.
Pour les saisons 25/26, trois artistes sont associés à la Scène de recherche : Charlotte Lagrange, Simon Roth et Victor Thimonier.
Implantée dans son environnement universitaire de pointe, elle pilote la formation ARRC (Année de Recherche en Recherche-Création) et propose différents ateliers pour les étudiant·es et les personnels de l'Université Paris-Saclay tout au long de la saison.
Cher public,
Un jeune théâtre sur un lieu de travail, avec des collègues, des étudiant·es, des familles, des curieuses et curieux… cela crée de la proximité, et donc de la franchise. Que tu nous exprimes ton enthousiasme ou ton scepticisme, ta présence immédiate nous pousse à imaginer des nouveautés, telles que…
- du cinéma. Vous nous en avez réclamé, vous en aurez !
- des « Péritopies ». Vous ne nous en avez pas réclamé, vous en aurez quand même : cinq soirées partagées entre une performance de chercheur·euse et un spectacle d’artiste en résidence en laboratoire.
- des livres avec notre collection « Pourparlers » en association avec la Maison des sciences sociales et des humanités Paris-Saclay
- des Festins du Mardi Midi ouverts aux associations.
Dialoguer avec toi, cher public, nous rappelle sans cesse que la Scène de recherche est un service public, justement. À ton service. Cela se manifeste par notre tarification inchangée, par notre Comité de programmation ouvert à toutes et tous, qui permet de participer à la vie du théâtre. Et enfin par le pluralisme : les voix de scientifiques et d’artistes y ont toute leur place, à égalité.
Nous construisons ainsi un théâtre démocratique. Mais à quelle fin ? Nous ne sommes pas là pour vous vendre « de la culture ». Vous avez déjà la vôtre, et n’avez pas besoin de nous en la matière. Nous proposons un autre horizon : la rencontre avec les mondes possibles de la fiction, le coudoiement des imaginaires scientifiques et littéraires, la découverte du tout autre dans l’obscurité de la salle.
Sur scène, il n’y a pas de miroir. Alors ici vous pourrez, peut-être, sortir de vous-même et vous imaginer différent. Bien sûr, tu nous dis souvent « Ce n’est pas pour moi. » C’est vrai, l’art n’est pas pour quelqu’un en particulier. Il ne nous « vise » pas. Il n’est ni une arme, ni une technique de marketing aidée d’algorithmes. L’art tente l’aventure d’être pour tout le monde.
La saison à venir va entrelacer ces rencontres et mondes à imaginer : danse et musique pour jouer avec l’étrangeté de l’intelligence artificielle ; récits épiques pour se hisser à la hauteur de la question environnementale ; théâtre pugnace, onirique et debout pour s’emparer de l’égalité de genre.
Cher public, la porte t’est grande ouverte !
Amitiés,